Le MYTHE de la DOMINANCE
RÉSUMÉ : La dominance n’est pas un trait de caractère fixe. Elle n’est jamais interspecifique. Il n’y a pas de loup alpha, une meute est une structure familiale ! L’idée s’est développée sur de mauvaises observations biaisées et a été diffusée et utilisé chez l’humain dans un but sociologique.
Ces derniers temps je vois revenir un peu partout le terme de » dominance « , que ce soit dans les familles de mes chiots, les visiteurs, en balades canines ou sur ce groupe, il y a toujours quelqu’un pour parler de son chien dominant.
Bien que démenti et prouvée fausse à de nombreuses reprises, y compris depuis plus de 20 ans cette idée de dominant, continue de se propager à travers la bouches et les écrits de propriétaires de chiens ou pire encore de vétérinaires, éducateurs et éleveurs ! Un manque de compréhension du chien, des croyances archaïques, un manque de termes ou de compréhension pour parler de certains comportements et la tendance à interpréter selon ses références. Bref ! plein de raisons font que ces idées reçues de dominance perdurent !
Alors comme chaque fois ça blesse mon petit cœur d’éthologue …
NON il n’y a pas de chien dominant, de race dominante et NON votre chien ne cherche pas à vous dominer vous humain, de même qu’il ne cherche pas à dominer ses congénères.
Qu’est ce que la dominance ?
La dominance est un terme utilisé en éthologie uniquement pour parler de la résultante d’une interaction entre deux individus .
Il ne s’agit donc jamais d’un trait de caractère fixe , d’un comportement, d’un statut, ou d’une hiérarchie, mais uniquement de la qualification d’un résultat ponctuel et fluctuant en fonction des interactions, des motivations vis à vis d’une ressources, des individus et de leur état physique et émotionnel du moment…
Par exemple on observe une interaction au sein d’un groupe de chiens errants et on dira qu’il y a eu dominance du sujet 1 sur le sujet 2 suite a un conflit pour s’approprier une ressource. À aucun moment le sujet 1 est considéré comme un dominant, à aucun moment on dira que le sujet 1 est le chef, le dominant, l’alpha… et au contraire aux cours des observations on observe quasiment autant la dominance du sujet 1 et 2 dans les différentes interactions qu’ils peuvent avoir.
Le mot dominance est donc juste un terme utilisé pour parler d’un résultat et cela uniquement dans les interactions intraspecifiques (c’est a dire entre individus d’une même espèce). Jamais au grand jamais on utilisera le terme dominance pour parler des résultats d’une interaction entre individus d’espèces différentes !
Mais alors d’où vient ce mythe du dominant ?
On est juste après la 2nd guerre mondial, Mr Schenkel, pionnier de la sociologie du loup publie un article suite à des observations dans un parc zoologique sur un groupe de loups, adultes et jeunes provenant de tout horizon une « meute » reconstituée(dans ce cas là on parle de groupe une meute étant une structure familiale), il parle donc de compétition et de dominance, d’animaux alpha, de couple dominant.
Et Comme bien souvent la vulgarisation scientifique sert une idéologie politique. On prend une observation ou une hypothèse scientifique, on reformule, simplifie et généralise, on ignore, les biais et discussion, les études contradictoires et ainsi on se sert de la science pour valider son opinion ou l’idée que l’on souhaite diffuser et ainsi on arrive à convaincre la masse populaire que la théorie du plus fort est ce qui régit la nature, que les chiens mangent du blé ou même que les juifs sont inférieurs…
Dans notre cas, ici on souhaite développer l’image du leadership humain, le puissants mâle alpha bien loti par la nature, qui dirige et a accès aux ressources en priorité, l’économie des grosses entreprises qui écrasent les petites, l’image de la femme comme inférieur à l’homme, de l’homme qui dirige, protège et survient au besoin de sa famille. Ben oui en tout premier lieu on parlait de couple dominant, mais bon, ça, ça diffusait pas la bonne image, Donc oui mâle alpha c’est mieux (Pourtant tout ceux qui comme moi ont travaillé avec des loups pourront vous le dire, les mâles sont vraiiiiment bien gentils et patients, très concilient face aux femelles qui leur tombent dessus pour des broutilles) et que dire des pauvres oméga, tête de turc de la meute dont l’utilité première est la cohésion du groupe en servant de défouloir ! Belle idée encore à diffuser dans la société humaine
Bref vous l’aurez compris, cette idée à vite été diffusée partout et particulièrement dans le monde économique . Bien sûr ils ont fait pareil avec énormément d’autres espèces notamment en primates, Comme avec les babouins, diffusant l’images des gros mâles qui se tapent dessus et corrigeant enfants et femelles qui leur désobéissent, et au diable Thelma Rowell et ses observation dans la nature de groupes harmonieux et coopératifs où aucune hiérarchie n’existe, pas même entre les deux sexes !
Qu’en est il vraiment ?
Toutes les observations dans la nature démontrent que les loups vivent en structures familiales ! Un couple, leurs jeunes des années précédentes et leur chiots de l’année. Donc de la même façon qu’on ne va pas dire qu’un couple d’humains dominent leur enfants, ou que Mr est le dominant de la famille, l’alpha le seul, le vrai (même si certains l’espèrent encore , on ne le dira pas pour les loup. Dominance et protection/éducation sont des choses bien différentes !
Bien sûr chez les loups comme chez les Humains, on observe un tas de type de familles, comme des familles recomposées, des rassemblements de plusieurs familles (tribu)… et toutes sont basées avant tout que la coopération et le partage des tâches en fonction des capacités de chacun !
Et pour les chiens, hors intervention humaine, leurs organisations sociales ont plutôt tendance à l’être sur le modèle communautaire (partage de territoire) pouvant être collaboratif à certaines occasions (chasse, protection des petits) et totalement non collaboratif à d’autres occasions (partage de certaines ressources surtout lorsqu’elles se font rares).
Il n’y a jamais de hiérarchie établie avec un ou plusieurs dominants/chefs au sens statutaire. Par contre les interactions se soldant par la dominance d’un individu sur un autre sont fréquentes, lorsque des ressources sont en jeu. En dehors du modèle communautaire, c’est le modèle familial qui prévaut durant la phase d’élevage des petits avec comme particularité d’être de type matriarcal puisque le père est absent du tableau (contrairement au loup). Sur les races de chiens plus primitives, le modèle communautaire est souvent très similaires a celui du loup.
Pourquoi est ce important d’arrêter de propager cette idée?
Déjà par ce que rétablir la vérité sur une meute de loup c’est pas mal.
Ensuite par ce que comprendre comment fonctionne son chien et arrêter de lui octroyer de fausses intentions c’est mieux pour avoir une meilleure relation et moins d’énervement inutile ! Par exemple un chien qui grogne ne cherche pas à affirmer une dominance, mais juste a s’exprimer, protéger une ressource, exprimer une peur, un besoin. Un chien qui zigne (chevauchent), qui joue à la bagarre en retournant les autres…ne cherchent pas à imposer un statut
Aussi c’est dangereux de croire qu’une dominance entre différentes espèces est possible et donc qu’il faut être le dominant pour que son chien écoute. Cela a mené et mène malheureusement encore à une relation toxique et souvent brutale à vouloir diriger chaque fait et geste de son chien ainsi que vouloir le « soumettre » pour se faire écouter.
Il y a aussi actuellement à la mode le chien régulateur, qui se veut un vrai « leader » ou un « bon dominant » aux yeux de l’éducateur qui l’emploi et qui est bien souvent un chien imposant en taille, qui donne une impression de calmer les autres quand on l’emploi. Mais qui dans les faits va être soit un anxieux qui veut plus d’espace et de calme et le réclame a coup de pincement, soit carrément un agressif et forcément, comme dans la plupart des cas les autres ne veulent pas se faire latter la gueule, ben ça calme. C’est un peu comme un groupe d’humains enfermés avec une personne colérique et ou agressive ou une qui veut tout diriger. La majorité des personnes enfermer avec, vont faire profil bas, voir vont chercher a désamorcer les conflits.
Or avec des chiens comme le Shikoku il se peut que votre chien rentre carrément dans le lard du chien « régulateur » par ras le bol de ce « trou de cul », mais il est aussi fort possible si le régulateur est assez impressionnant, qu’il s’écrase devant celui ci, mais qu’en dehors de ces séances sa réactivité aux congénères augmente…



On en demande tant à notre chien : s’adapter à la vie humaine, abandonner ses instincts, être patient, attentif, être motivé quand l’humain l’est, mais savoir rester calme et posé quand ce dernier est fatigué… On veut qu’il soit content de nous voir rentrer du travail, mais sans être trop excité, indépendant, mais à attentif à nos humeurs.
Avoir un chien qui obéit par peur, sans joie, sans motivation, n’est pas une réussite à mes yeux. Je préfère que vous puissiez vivre ensemble, dans la meilleure relation possible. Bien sûr, cela implique des compromis et une adaptation de la part de chacun.
Le Shikoku est un chien qui réfléchit beaucoup, si vous voulez une relation où le chien vous écoute, il est important que votre relation soit basée sur la confiance, ainsi si vraiment il a confiance en vous et que vous vous placez en Parent de substitution juste et logique, il vous écoutera car vos décisions ont du sens et sont bonnes pour lui.
Donc laisser tomber le assis/ coucher pour tout est n’importe quoi qui ne font que montrer aux chiens que vos ordres sont inutiles et ne servent à rien d’autre qu’à flatter votre égaux. De même ont ne le rappel pas pour rien durant l’apprentissage surtout à l’adolescence, jamais pour quelque chose de négatif (punition, remise en laisse, fin de jeux…).
Un chiot à besoin d’un cadre et pour comprendre les règles qui s’appliquent, il faut pouvoir lui dire « non » et lui faire comprendre ses erreurs. Néanmoins nul besoin de violence, de cris, de « soumettre » le chien ou de le plaquer au sol et autre connerie du genre ! et surtout, quoi qu’il arrive on ne le prend jamais par la peau du cou !!! Cela est synonyme de mise à mort dans le langage canin et vous briseriez toute relation de confiance. Par contre l’ignorance, l’isolation, la pariarisation sur de courtes durées est la méthode la plus employées chez les canidés lorsqu’un individus déroge aux règles et c’est aussi la méthode la plus efficace pour faire comprendre à un chiot que son comportement n’est pas désiré ! Surtout avec un Shikoku qui ne souhaite qu’attirer votre attention !
De même, je ne recommande pas l’usage systématique des friandises, surtout pour le rappel. Vous ne seriez plus qu’un distributeur de friandises aux yeux du chiens. Du coup sans friandises vous risquez de ne plus l’intéresser et avec il y aura toujours le risque qu’il trouve plus intéressant, surtout si les friandises ne sont pas nouvelles.
Les règles à la maison doivent être logiques et toujours les mêmes, si vous décidez que le chien n’ira pas sur le canapé par exemple, vous ne le laissez jamais monter, pas quand il est chiot, pas quand il y a des invités…cette règle ne doit pas avoir d’exception. Personnellement je trouve que la relation n’en est que meilleur lorsqu’on les laisse partager canapé et lit. Les canidés sauvages passent une grande partie de leur temps en phase de repos, phase très importantes socialement, moment de détente, toilette, et câlins ou tous partage le même couchage, parfait pour tisser de solides liens !
Chiot il fera tout ce que vous voulez pour vous faire plaisir, quelque soit l’éducation, mais arrivé à l’adolescence, quand il commencera à réfléchir par lui même, c’est là que vous verrez la différence. Car un Shikoku qui se dit que votre ordre ne sert à rien est un Shikoku qui ne viendra au rappel que lorsqu’il aura fini de sentir ce qui l’intéresse et vos friandises pff, il les connaît déjà. Il faudra donc éviter les cours chiot où pendant 10 minutes ont demande assis au chiots, pas bouger ou coucher… Souvent ça les ennuie vite, il l’a déjà fait une fois pour vous faire plaisir, mais ça n’a pas de sens, pourquoi s’asseoir encore et encore maintenant, en plus des fois le sol est mouillé et puis il voit bien que c’est le Mr là-bas qui veut le faire s’asseoir.
Bref, je conseille fortement d’éviter la traditionnelle relation Homme/chien occidentale où l’on veut des chiens robots qui ne réfléchissent pas et font tout ce qu’on leur dit instantanément. On leur dit où est quand dormir, manger, s’asseoir quand on veut pour tout et rien, alors après, forcement, on dit le Shikoku têtu car il sa propre volonté et réflexion et qu’il n’écoute pas nos demandes qui ne lui font pas sens. Donner des libertés à son chien, c’est développer une relation de confiance où le chien fera ce qu’on attend de lui sans avoir à lui demander.



SOCIABILISER SON CHIOT
Les deux premières années il faudra pouvoir lui consacrer beaucoup de temps. Il faut avoir le temps de l’emmener dans un maximum d’endroits, en ville, au marché, au restaurant, au parc pour voir des enfants….pour bien le sociabiliser. Par exemple si vous n’allez pas régulièrement en ville pendant les deux premières années, le jour où vous y retournerez, il aura peur et vous pourrez pas le faire avancer, pareil si il ne rencontre pas régulièrement des étrangers, des enfants (autres que les votres)…






Pour une bonne socia avec les congénères, il faut faire de très nombreuses balades en présence d’autres chiens. Je recommande les balades canine via les groupes régionaux facebook. Ces balades devront être nombreuses et régulières car le chiot ne peut pas faire de longues balades (20min max sinon risque de dysplasie). Idéalement plusieurs fois pas jours. Bien choisir les chiens avec qui il interagira afin d’éviter une mauvaise rencontre qui pourrait le rendre ensuite « agressif » envers ses congénères par peur et c’est souvent le problème en balade groupée avec les éducateurs.
Les Shikoku sont des chiens souvent très à cheval sur la communication canine et qui supportent mal les chiens foufous qui ne savent pas communiquer et qui viennent directement sur eux. De leur coté, les shikoku communiquent énormément par grognement ce qui est souvent mal compris par les autres chiens à cause de leur physique et de leur déplacements, ce qui mène à des agressions bien souvent initiées par d’autres chiens. Les balades canines régulières leur permettent justement d’apprendre à s’adapter à ces congénères qui ne « parlent pas la même langue qu’eux ».
Il faut donc bien choisir le type de balade. Quand il est chiots c’est très important d’éviter les regroupements avec d’autres chiots style école du chiot et de privilégier les balades avec des adultes qui communiquent bien. Si vous choisissez un éducateur pour vous aider, choisissez le vraiment attentivement. Tous les éducateurs ne se valent pas et ne sont pas aptes à travailler la réactivité congénères. Bien souvent ils vont faire plus de dégâts qu’autre chose… Si vous souhaitez faire appel à un éducateur, je vous conseil de faire appel à la team cap dog qui saura vous aiguiller vers un éducateur adapter à votre problème.
Quelques règles de bases :
- Evitez les premiers contacts en sortie de voiture.
- Débutez la balade en laisse à distance des autres et lâchez seulement après quelques minutes, lorsque les tensions et excitation sont redescendues.
- Evitez les jouets, les lancés de bâton ou de balles, ainsi que la distribution de friandises lorsque d’autres chiens sont à proximité, pour éviter les tensions et la protection de ressources.
- Privilégiez le mouvement au sur place ! En cas de tension, relancer le mouvement du groupe.
- Ne venez pas en balade avec une chienne en chaleur.
Aussi, soyez détendu, si vous stressez lors d’une rencontre canine le chien sera stressé et ne sera pas dans de bonnes conditions pour socialiser avec les autres.



LE RAPPEL :
Votre chiot doit savoir que lorsque vous l’appelez, vous êtes content et/ou souhaitez lui donner quelque chose de bon : RAPPEL = JOIE (toujours!)
Travaillez le rappel déjà chiot et profitez du suivi naturel. Pour cela, allez dans un endroit sécurisé sans route à proximité, l’idéal étant la foret.
– Attention, ce principe ne supporte AUCUNE EXCEPTION : s’il vous fait tourner en bourrique depuis une ½ heure et qu’il se décide enfin à revenir, hors de question de le punir!! Il est venu, vous devez le féliciter chaudement!! Lui montrer à quel point vous êtes content qu’il soit là, auprès de vous!
– Une fois qu’il est bien revenu et que vous l’avez félicité, laissez-le repartir jouer ou se promener : il ne doit pas assimiler le rappel à des jeux ou de la promenade.
– S’il ne revient pas, ne lui courez pas après! C’est le meilleur moyen pour qu’il s’éloigne encore plus. Au contraire, appelez le suffisamment fort pour qu’il vous entende et faites demi-tour! Il va faire demi-tour dare-dare pour ne pas que vous partiez sans lui…
– Autre possibilité en balade : avant de le rappeler une seconde fois, cachez vous derrière un arbre (difficile à la plage, certes…) et attendez qu’il s’aperçoive que vous avez disparu. (peu de temps en général!!) laissez le vous chercher et vous retrouver tout seul et faites lui la fête quand il vous retrouve (ce sera réciproque, croyez moi!). Renouvelez cet exercice 1 ou 2 fois pendant chaque balade… au fur et à mesure vous n’aurez plus le temps de vous cacher, car il aura toujours un œil sur vous!
MONTREZ VOUS INTERESSANT ! Faites du hors piste/ chemin, changez de direction soudainement pour l’obliger à faire attention à vous, changez d’allure, courir et jouer, faites trainer un bâton au sol, montrez lui des canards, parfois accroupissez-vous…
Faites des balades canines, ainsi vous pourrez le lâcher avec les autres et profitez de l’effet de groupe. Moins vous l’appeler, plus votre rappel sera efficace, apprenez à lui faire confiance dans les lieux sécuriser, même si vous le perdez de vu.



Gérer la protection des ressources
Il peut arriver lors de la distribution de ses repas, de friandises ou d’un objet convoité que le chiot se mette à grogner ou à mimer une morsure. C’est de la protection de ressources et c’est tout à fait normal, pas d’inquiétude. A partir de 3 ou 4 semaines les parents apprennent aux chiot qu’ils ne doivent pas voler leur nourriture en grognant. Si ce comportement fait parti du langage canin, il peut s’avérer problématique dans la société humaine. Ainsi, il va falloir faire comprendre au chiot que si nous nous approchons de sa nourriture, ce n’est pas pour la lui voler.
Les 2 ou 3 premiers jours, laissez-le manger tranquillement. Une fois qu’il commencera à vous connaître, vous pourrez commencer cet apprentissage. Pour cela, poser une assiette plate vide au sol et mettez y avec votre main, un peu de son repas, quand il a fini, recommencez. Si ça se passe bien vous pouvez passer à l’étape suivante : pendant qu’il mange, asseyez vous près de lui et rajoutez à la mains un peu de nourriture dans l’assiette. Si au cours de l’expérience celui ci grogne, ne le réprimandez surtout pas.